Lors de la présentation de son rapport annuel sur le taux de vacance des bureaux en région bruxelloise et dans sa périphérie, l’agence de développement régional citydev et son service statistique Inventimmo ont fait état d’une légère diminution de la vacance entre 2012 et 2013. Ils ont également balayé un cliché bien ancré concernant une éventuelle concurrence entre la ville et la périphérie.
Commençons par les statistiques : le taux global de vacance, qui se situe aux alentours de 8 %, cache un contraste saisissant entre Bruxelles et sa périphérie. Dans les quartiers centraux, la vacance varie de 4 à 7 %, alors qu’elle atteint plus de 30 % en périphérie, même si ce chiffre a quelque peu diminué. En termes numériques, cela signifie que sur 1,6 million de mètres carrés de bureaux situés dans la zone aéroportuaire (où se concentrent 75 % de tous les bureaux en périphérie), quelque 500 000 m² sont vides. Par exemple, le Keiberg Park (le plus ancien parc d’affaires, qui date des années 1970) présente une vacance de 55 %, et l’Ikaros Park un taux de 48 %. Cette situation contraste avec le Pegasus Park qui, avec un taux de vacance de 11 %, se rapproche des chiffres de vacance globaux.
Deux autres éléments auront un impact sur la diminution des taux de vacance : la tendance naissante à réduire l’espace occupé par poste de travail et celle, pour les sociétés, de renégocier les conditions d’occupation de leurs bâtiments existants plutôt que de déménager dans de nouveaux bureaux. Un exemple frappant a d’ailleurs été donné à ce sujet : PricewaterhouseCoopers vient de renégocier un bail de 9 ans pour la location de l’immeuble situé boulevard de la Woluwe à 150 €/m²/an contre 200 € précédemment !
Source : Profacility