L’hémorragie continue. En passant de 2,8 millions en 2012 à 2,6 millions en 2013, Electrabel subit une perte de 200.000 contrats en électricité. Le constat est identique pour les contrats en gaz pour lesquels les chiffres passent de 1,5 million en 2012 à 1,3 million en 2013.
Cette chute touche les particuliers mais également les entreprises. Seul le segment des grandes consommations industrielles en gaz est en progression.
Au niveau des volumes vendus, cela représente une chute de 10% pour l’électricité et 4% pour le gaz mais l’impact est bien plus important sur les marges. En effet, l’offensive lancée en 2013 a engendré des couts marketing important et une diminution des tarifs allant jusqu’à 10% pour l’électricité et 16% pour le gaz. Ces réductions de prix questionnées par les consommateurs n’ont apparemment pas été suffisantes pour colmater la brèche.
D’après le porte-parole du groupe, malgré le départ de 500.000 clients en 2012 et de 400.000 en 2013, la perte de contrats se serait stabilisée au cours du dernier trimestre de 2013.
Depuis le début de l’année 2014, les parts de marché d’Electrabel sont passées en dessous de la barre symbolique des 50% pour atteindre 44,5% pour l’électricité et 46% pour le gaz. La perte nette de l’exercice 2013 s’élève, quant à elle, à 9 milliards d’euros.