Pourquoi les sociétés sont-elles réticentes à mettre leur secrétariat social sous pression ?
Florent Hainaut : « Il y a tout d’abord une forte méconnaissance de la part des entreprises du monde des secrétariats sociaux. Vu de l’extérieur, on a un peu l’impression que travailler avec l’un ou avec l’autre ne changera pas grand-chose. Or, le secteur connaît une concurrence de plus en plus forte, surtout pour acquérir les grands comptes. Les secrétariats sociaux essaient de se distinguer en proposant toujours plus de services apparentés – conseils, assurances, prévention en matière de santé et sécurité, etc. Les développements informatiques constituent un autre élément important de différenciation. Enfin, la qualité de l’accompagnement peut fortement varier d’un prestataire à un autre, voire au sein du même prestataire selon la qualité du ges- tionnaire affecté. C’est d’ailleurs un autre frein important à reconsidérer la relation : un département RH peut ne pas être totalement satisfait de son secrétariat social, mais ne pas être prêt pour autant à perdre une relation jugée correcte avec son gestionnaire, par crainte de ne pas retrouver le même relationnel ailleurs. »
L’essentiel :
- Si vous n’avez pas renégocié les conditions offertes par votre secrétariat social depuis deux à trois ans, c’est que vous êtes trop gentil avec lui.
- Renégocier n’implique pas nécessairement passer à la concurrence : une économie de 10 à 15% est un objectif réaliste à se fixer.
- Envisager un changement de prestataire demande une analyse fine et rigoureuse afin de bien bhttp://www.peoplesphere.be/fralancer opportunités et risques, et baliser un chantier qui reste vorace en temps et énergie.
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Source :
Peoplesphere
par Christophe Lo Giudice